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Parentalité acte 2

 Le lâcher prise :

 

Moins de règles "de principe", plus de liberté à votre enfant (j'ai dis "plus", pas toutes non plus). Instaurez quelques règles de bien vivre (une dizaine), valables pour toute la famille.

 

Laissez le faire ses propres expériences, erreurs, échecs, chutes, du moment que sa vie n' est pas en danger. (Votre fils de 4 ans jongle avec des couteaux ? Heu... oui, la vous pouvez intervenir !).

Il peut se salir (c'est bon pour développer le système immunitaire), manger avec les doigts, marcher pieds nu dehors (pas sur des bouts de verres !), sortir sans manteau quand il fait froid (prenez-le avec vous, il vous le réclamera vite ; sauf si vous en avez fait une affaire d’état avant de partir. Ne jamais sous estimer l'esprit d'opposition d'un petit loup) .

 

Les repas :

 

Il ne veut pas manger ce que vous venez de préparer. Ne le forcez pas, au risque de cristalliser une angoisse autour des repas.

Soit vous lui proposez une alternative saine type fruit, noix, graines (pour les plus grands), biscottes aux châtaignes, sarrasin... soit rien du tout. Il ne va pas mourir de faim et se rattrapera au prochain repas.

A éviter : remplacer par des chips, gâteaux apéritifs, bonbons ou gâteaux et desserts industriels (ceci pour une raison évidente de surpoids et des problèmes de santé plus tard).  

 

Autorisez votre enfant à manger quand il a faim et pas parce que c'est l'heure. Quel est l'intérêt de manger sans faim ou attendre alors que notre ventre cri famine ?

(L'adulte qui mange selon des horaires établis suit une coutume. Enfant, il n'a pas appris à écouter son corps mais à obéir : "viens manger maintenant! " ou "ce n'est pas l'heure de manger!" Il peut par la suite se retrouver avec des problèmes de digestion).

 

Si le repas n'est pas encore prêt (oui parce que vous n'êtes pas son esclave non plus), qu'il mange une pomme, un bâtonnet de carotte ou des amandes en attendant (cf nourriture saine).

Nota bene : manger quand on a faim  ne veut pas dire grignoter des céréales au chocolat toute la journée.

 

Astuces légumes  (souvent la bête noir des enfants) à tester:

- les rappez et les incorporez à des pâtes de types cake/quiche/galettes.

- crus en trempette dans de la sauce (une bonne sauce de betterave, un guacamole, ou du houmous au lentilles miam ! La mayo et le ketchup, maison ou bio, ça aide aussi).

- belle (ou rigolote) présentation dans l'assiette.

- purée et soupe.

Donnez des très petites quantités (genre une cuillère à café) pour qu'il puisse goûter (au moins ce n'est pas gaspillé s'il n'aime pas). 

 

Le coucher (source de stress numéro 2) :

 

"A la naissance nous sommes préposées au sommeil naturellement" (Mouhaha ! Oui quand tout va bien !)

 

Entre 0-2 ans, repérez les signes de fatigue (peut importe l'heure) et proposez le dodo. 

En grandissant, vers 18 mois-3 ans instaurez une heure de retour au calme dans la chambre. Vous ne pouvez pas forcer un enfant à dormir mais vous pouvez lui proposer un petit rituel pour l'apaiser : jeu calme, histoire ou câlin/ chanson quand on est un peu juste sur le timing. Après il doit rester dans sa chambre (haha ! Je me marre!) y jouer en silence ou lire le temps de trouver son sommeil.

Nota bene : vous pouvez lui donner l'autorisation de sortir pour aller aux toilettes ou boire un coup (on est pas des sauvages non plus !) tout seul sans venir vous déranger.

Chez nous, une fois "couchés", on ne répond plus à leurs demandes et on ne s'occupe plus d'eux (sauf si grosses douleurs et maladie).

Petits (3-5 ans) ils disposaient d'un seul joker : un "bon pour un câlin".

Quand ils sortent pour aller jouer ensemble ou font du bruit: 

- En dessous de 3/4 ans le mieux reste de les ramener dans leur chambre tout en restant zen, notre agacement  ne ferait qu'empirer la situation (courage ! Je sais c'est dur, surtout au bout de la x ème fois). Certains enfants ont parfois besoin de leurs parents pour s'endormir apaisé. Il est sans doute plus productif de rester 20 minutes à côté de lui que de passer deux heures à le remettre dans sa chambre (Niveau énervement et stress + 1000).

- Après 5 ans, on demande une réparation (souvent rendre un service) ou on applique la conséquence (temps d'écran en moins le lendemain).

 

L'hygiène corporelle:

 

Importante, elle évite l'augmentation du nombre de microbes et donc de maladie.

A l'inverse trop d’hygiène entraîne aussi des problèmes : l'eau et le savon agresse la peau (surtout les gels douches aux ingrédients douteux cf les ingrédients toxiques) en détruisant le film hydrolipidique de la peau qui protège l'organisme des bactéries.

La douche quotidienne n'est pas une obligation. Un passage sur le visage, sous les aisselles, les parties intimes et les pieds (lieux de la transpiration) suffit. 

 

La politesse :

 

Ne forcez pas un enfant à dire bonjour. Si vous êtes poli, l'enfant le sera naturellement. Ceci étant dit un petit coup de pouce peut aider : en décrivant vos sentiments ou en posant des questions telles que "Comment on demande poliment ?"

"J'aimerai entendre le mot de politesse qui me donne envie de te servir avec plaisir."

 

Un enfant qui ne veut pas dire "Bonjour" a surement sa propre bonne raison (pas en confiance, angoissé, timide ou simplement de mauvaise humeur). L'obliger risque de l’entraîner dans un refus par simple opposition. 

Au fur et à mesure que la politesse est intégrée en grandissant, vous pouvez répondre à l'enfant qui ne veut pas faire une demande respectueuse  :

" Non, je n'ai pas envie de te servir quand tu me parle comme ça ! "

 

"Dès que tu m'auras demandé poliment, je viendrai t'aider".

  

Quand rien ne va !

 

Vous sentez la colère arrivée ?

Exprimez alors vos sentiments : "ça me contrarie (déçois, décourage, me rend furieux, triste...) que tu gardes tes chaussures pleines de terre dans la maison et que tu ne veuilles pas nettoyer. J'ai besoin que la maison soit propre pour être bien et qu' on respecte mon "travail" !

 

Ensuite éloignez vous de la source du conflit ("pour le moment je vais aller me calmer ailleurs") et apaisez vous (techniques de retour au calme). Vous pourrez réfléchir et peut-être trouver une solution non testée ou demander de l’aide à quelqu’un.

 

Important : vous avez le droit d’être imparfait ! Vous avez le droit de ne pas réussir à vous contrôler et d'exprimer votre colère très fort, de crier ou de dire des choses blessantes. La colère est une émotion humaine (au même titre que la joie). La façon de l' exprimer est une habitude qu'on peut changer. Comme toute nouvelle habitude le chemin peut être long et laborieux. Exprimer sa colère est vraiment important, crier dehors, taper un coussin, bouger est acceptable, la diriger vers quelqu’un d'autre l'est moins.

 

Quand vous dérapez, allez voir votre enfant et demandez lui pardon.  C'est important pour qu'il sache que ce n'est pas de sa faute* et que vous l'aimez quand même. Vous lui enseignez par la même occasion que, comme beaucoup de monde, vous avez des faiblesses, des limites et que vous essayez d'y faire face et réparer vos erreurs. En parallèle apprenez à gérer l'expression de vos émotions.

 

 * c'est la faute du comportement qui réveille en vous des sensations/souvenirs douloureux (souvent inconscient).

Dans votre passé, votre enfance, vous avez été blessé (des humiliations, des moqueries, des dénigrements...de vos parents, d'autres adultes, de vos camarades de classes, parfois en pensant pour votre "bien"). Des petites ou des grosses blessures, non complètement guéries (ou pas du tout) que votre cerveau a rangées dans un coin. Vos enfants, inconsciemment, appuient dessus et les réveillent.

 

Pour être plus efficace, l' éducation bienveillante se fait avec le cœur et non la tête. Autrement dis quand vous voulez aider votre enfant à grandir dans le respect des hommes et donc des règles, pensez toujours amour et non attaque. L'enfant est une éponge à émotion, il sent quand vous êtes agacé, stressé. A cela s’ajoutent les neurones miroirs (c'est quoi encore ce truc?) et sans le vouloir vous transmettez votre stress à votre enfant et lui de même. C'est le cercle vicieux (le serpent qui se mord la queue).

D’où l'importance de faire un travail sur vous en amont, de connaitre vos besoins et de les combler.

 

 

En plus 

 

Faire une réunion avec la famille pour discuter de ce qui va et ce qui ne va pas. Rédiger des règles ensemble (avec des dessins pour les plus petits). Discuter des conséquences à appliquer quand les règles/ besoins ou limites ne sont pas écoutés et respectés.

 

Essayez de garder un nombre minimum de règle et rappeler les souvent. 

Renouvelez les réunions régulièrement pour constater les éléments qui fonctionnent ou ceux qui doivent être changés (même les règles ou les conséquences).

 

Idée de conséquences:

Rendre un service (aide aux taches ménagère, au jardin...).

S'excuser, faire un câlin, dire un mot gentil...

Aider à la réparation ou l'achat d'un objet cassé.

 

Pour continuer :

 

Utilisez des méthodes douces pour gérer les angoisses et divers troubles de vos enfants.

La base est une alimentation saine évitant les sucre blanc, le pain blanc, les céréales ou gâteaux industriels, les sodas et les bonbons. Le sucre et les additifs chimiques entraînent des dépendances, influent sur la concentration (en la diminuant) et l'excitation/ irritabilité (en l'augmentant). A réserver pour le plaisir lors dune occasion particulière ou un week-end de temps à autre.

 

Des techniques comme la sophrologie, le yoga, la méditation, l'EFT, adaptées à l'enfant, sont les bienvenues.

 

Pour les soigner : utiliser des huiles essentielles adaptées et justement dosées, l'ostéopathie, la kinésithérapie, l' homéopathie... ou encore le bisous magique (ou l' effet placebo) sur certains bobos, ça fonctionne. Les médicaments chimiques apaisent, diminuent les symptômes et soignent, c'est indéniable. Ils ont aussi beaucoup d'effets secondaires et intoxiquent petit à petit l' organisme, fatiguent le foie et les reins. Les alternatives (qui soignent et boostent le corps) sont très intéressantes dans de nombreux cas de pathologies. Quand je peux éviter les médicaments, je le fais. Ce n'est pas toujours possible. Agissez comme votre cœur de papa ou de maman vous dicte. 

 

 

 

 

  

Si vous avez besoin de conseils sur une situation en particulier, ne restez pas seul.

Je serais heureuse de pouvoir vous apporter ne serait-ce qu'un peu de soutien. 

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